Bonjour,
Un autre proverbe Douala dit qu' "en saison des pluies, Parapluie devient ton compagnon le plus sur". Depuis une semaine que la pluie tombe de diverses manières à Bonendalé, par crachins ou par intensités diluviennes, nous cheminons vers les ateliers aux cotés de nos fidèles compagnons...
A l'atelier théâtre, les 16 adolescents se sont emparés, avec un sérieux étonnant, des tragédies grecques afin de tisser bientôt cette parole qui relie les humains aux humains, cette parole qui relie les humains à la terre, cette parole théâtrale qui relie les humains au cosmos...
Le poète grec Eschyle qui sut malicieusement, en -458 av.JC, déterrer les paroles enfouies de l'histoire sanglante des Atrides nous inspire. Grace à la présence érudite de Christian Ngwesse, nous pratiquons des allers-retours vivifiants entre les légendes grecques et les légendes du peuple Sawa-Bonendalé...
Les vers d'Eschyle traduits en douala ancien permettent aux enfants du village de s'étonner de la poésie de leur langue.
L'atelier vidéo mené par Eshu (alias Rigobert Tamwa) vient de terminer ses premiers essais et les 6 participants se préparent à filmer une séquence ("Le sacrifice d'Iphigénie") pour le spectacle que nous donnerons, lors de 3 représentations, à la noble assemblée des habitants de Bonendalé samedi et dimanche prochains : AGAMEMNON.
Nous sommes bien loin (et heureux de l'être) de la mise en scène d'Olivier Py au Théâtre de l'Europe, en 2008.
Les Mangones, ces vieilles divinités féminines, les filles sombres de la nuit, ces Furies comme on les appelle en Occident, protectrices de la Nature, de la famille et de l'hospitalité sont déjà ressorties de dessous la terre lors des répétitions de cette semaine pluvieuse. Elles vont errer sur la scène qu'aménagera la semaine prochaine le plasticien et scénographe Joël M'Pah Dooh, avec un groupe de 5 adolescents...
A l'atelier théâtre, les 16 adolescents se sont emparés, avec un sérieux étonnant, des tragédies grecques afin de tisser bientôt cette parole qui relie les humains aux humains, cette parole qui relie les humains à la terre, cette parole théâtrale qui relie les humains au cosmos...
Le poète grec Eschyle qui sut malicieusement, en -458 av.JC, déterrer les paroles enfouies de l'histoire sanglante des Atrides nous inspire. Grace à la présence érudite de Christian Ngwesse, nous pratiquons des allers-retours vivifiants entre les légendes grecques et les légendes du peuple Sawa-Bonendalé...
Les vers d'Eschyle traduits en douala ancien permettent aux enfants du village de s'étonner de la poésie de leur langue.
Traduction de l'Orestie par Christian Ngwessé
Nous sommes bien loin (et heureux de l'être) de la mise en scène d'Olivier Py au Théâtre de l'Europe, en 2008.
Les Mangones, ces vieilles divinités féminines, les filles sombres de la nuit, ces Furies comme on les appelle en Occident, protectrices de la Nature, de la famille et de l'hospitalité sont déjà ressorties de dessous la terre lors des répétitions de cette semaine pluvieuse. Elles vont errer sur la scène qu'aménagera la semaine prochaine le plasticien et scénographe Joël M'Pah Dooh, avec un groupe de 5 adolescents...
A l'atelier radio, le groupe des 13 s'exerce au montage des portraits sonores et des interviews qu'il a réalisés cette semaine au village.
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